Le TREC : Techniques de Randonnée Équestre en Compétition

le trec

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À l’origine, le mot trek signifie « randonnée » en anglais et « chemin » en arabe. Cependant, l’acronyme utilisé pour la discipline est Techniques de Randonnée Équestre en Compétition et est validé par la FFE (Fédération Française d’Équitation) depuis les années 80.

Elle réunit un ensemble d’épreuves au sein d’un seul et même concours. Il vise à évaluer les nombreuses qualités que possèdent le cheval et son cavalier.

Toutes les techniques que doivent suivre les participants du trec sont inspirées des difficultés connues lors des balades équestres en pleine nature.

L’endurance, la rigueur et la souplesse du duo sont des caractéristiques indispensables dans le TREC : il faut aimer les randonnées à l’extérieur pour réussir les trois épreuves proposées en compétition.

 

L’organisation et le déroulement de la compétition TREC

Même s’il s’agit d’un concours, la bonne ambiance est toujours présente ! Les compétences indispensables sont :

– L’orientation du duo, avec ou sans carte

– Le contrôle des allures

– Continuer leur chemin malgré tous les obstacles qu’ils rencontrent (passages étroits, cours d’eau, passerelles, pentes, tronc d’arbre à sauter, etc.).

 

Pour participer à un TREC, le cheval doit être âgé d’au minimum 5 ans.

La confiance est mise à rude épreuve car l’animal peut prendre peur face aux embûches pendant la compétition. En effet, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un animal de fuite à l’état naturel et que son instinct le pousse à éviter les éventuels prédateurs. Le TREC étant une discipline en pleine nature, dans un contexte et un terrain que l’animal ne connaît pas, son attention est donc tournée vers son environnement. Une totale maîtrise du cheval est alors primordiale pour cette discipline.

 

Lors du départ, le jury examine le couple ainsi que le matériel utilisé par celui-ci. Il est important de posséder un licol tout le long de la randonnée, ainsi qu’une longe et un gilet de sécurité fluorescent. Évidemment, il est obligatoire, comme pour toute discipline équestre, de porter un casque.

 

Trois épreuves permettent d’évaluer les compétiteurs : le Parcours d’Orientation et de Régularité (POR), la Maîtrise des Allures et le Parcours en Terrain Varié (PVT).

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Le parcours d’orientation

C’est seulement 20 minutes avant le départ que les candidats découvrent l’itinéraire de la compétition. Le but de cette première étape consiste à suivre un parcours à l’aide d’une carte en prenant en compte l’endurance de sa monture et les efforts que demandent le terrain. Les cavaliers se rendent tout d’abord dans une salle des cartes où ils copient la carte mère au millimètre près. Ils tracent ensuite eux-mêmes le parcours sur leur carte. Un millimètre correspond à 25 mètres. Les cartes sont au 1 : 25 000. La précision, la rigueur et la concentration sont donc des bases à avoir dès le début de la compétition. En fonction de la difficulté du parcours, la distance à parcourir varie entre 5 et 40 km. La vitesse est imposée et il est interdit de changer d’allure en cas de retard : il faut savoir anticiper la vitesse de sa monture en fonction de la distance du parcours.

En cas de retard, ou d’avance aux points de contrôle disposés tout le long, des pénalités sont prévues. La boussole et la carte sont les éléments indispensables pour réussir cette première épreuve de TREC.

 

La maîtrise des allures

La maîtrise des allures sert à évaluer l’amplitude, la régularité et l’impulsion des montures. Le tracé est précis et c’est sur un couloir de 150 m de long que le cheval marche au pas le plus rapidement possible et va ensuite faire des transitions vers des allures plus rapides.

Pour les épreuves poney et club 1, chaque respect de zone d’allure vaut 10 points.

Ce couloir est parfois tracé en ligne courbe mais il est généralement droit : si l’équidé met le pied sur la bordure ou sort du tracé, la note est de 0. Cette épreuve est évaluée entre 50 et 60 points : plus le pas est rapide et le galop est lent, plus la note est élevée.

 

Le parcours en terrain varié

Cette étape de la compétition est la plus attendue et la plus spectaculaire. En effet, le duo doit effectuer un parcours chronométré avec des obstacles à franchir qui reproduisent les situations que peuvent rencontrer les montures en pleine nature. Le nombre de dispositifs varie entre 10 et 18 en fonction de la difficulté du concours.

Lors de l’organisation du PTV, de nombreux obstacles sont choisis : haies, troncs d’arbres, fossés, barrières, gués, reculer, passerelles, etc.

Les allures les plus rapides sont privilégiées, cependant elles sont imposées. En cas de rupture de ces allures, les points sont retirés.