L’équitation western est apparue dans l’Ouest des États-Unis au 19e siècle. Elle trouve ses origines dans la Conquête de l’Ouest par les colons venus d’Europe.
C’est une équitation de travail, développée dans les ranchs par les cow-boys. De nos jours, l’équitation western est également une équitation de loisir et de compétition.
Les races de chevaux couramment utilisée sont des races américaines, comme le Quarter Horse, le Paint Horse et l’Appaloosa.
Alors, prêt.e à mettre vos bottes et votre plus beau chapeau pour découvrir toutes les caractéristiques de l’équitation Western ?
Les origines de l’équitation western
L’équitation type western est un mélange entre l’équitation espagnole et l’équitation anglo-saxonne.
La discipline western est une équitation de travail du bétail. Elle répond aux particularités de l’élevage extensif du bétail. Les chevaux western sont endurants et polyvalents.
L’équitation western est précurseuse de l’équitation éthologique. L’approche sans violence prend en considération la nature du cheval.
Tom Dorrance est une des premières personnes à pratiquer la monte western. Il implante une méthode d’éducation équine basée sur le respect du cheval. Ray Hunt, rancher lui aussi, a mis en place de nouveaux codes pour communiquer avec les chevaux.
Qu’est-ce que l’équitation western ?
La monte western
La monte à l’américaine est caractérisée par un contrôle absolu du cheval. Pour cela, il est nécessaire que le cavalier ou la cavalière ait éduqué sa monture afin d’en faire un partenaire parfaitement obéissant. La clé est une relation exclusivement basée sur la confiance et la compréhension humain/cheval.
Apprendre la technique western à un cheval est un apprentissage long. Le but est de parvenir à avoir une entente totale et fluide entre la personne et sa monture.
Un cheval de monte western n’est pas constamment soutenu. Il se déplace de façon naturelle et souple. De la même manière, la cavalière ou le cavalier est assis·e de manière passive.
Une des caractéristiques principales de cette équitation est le fait d’épouser les mouvements du cheval avec ses hanches. Le bassin, les mollets et les mains sont uniquement utilisés lorsqu’il est nécessaire d’obtenir une action précise de la part du cheval.
En équitation western, le cheval agit souvent en autonomie. La monte à une main est par ailleurs un grand classique de ce type d’équitation.
Le matériel de monte western
L’équitation western se caractérise par un matériel de monte très spécifique.
La selle western est dotée d’une corne à l’avant, qui permet à la cavalière ou au cavalier d’être bien soutenu·e. Les mors ont des branches et les éperons sont à tiges longues et dotés de molettes.
Les épreuves western
L’équitation western de compétition est variée en épreuves. Ces dernières sont inspirées du travail quotidien des cow-boys d’antan :
- Le gymkhana, avec des épreuves de vitesse comme le barrel racing (slalom autour de barils) ou le pole bending (épreuves des poteaux) ;
- Des épreuves de maniement de corde, dites roping, où il est demandé de capturer un veau au lasso;
- Le rodéo, où il faut tenir sur un cheval sauvage le plus longtemps possible.
