C’est bien connu, l’équitation est un sport risqué. L’histoire de l’acteur incarnant Superman, Christopher Reeve, le démontre et finit malheureusement tétraplégique suite à une grave chute. L’animal est imprévisible : la vitesse et la hauteur s’avèrent dangereuses. Tout cavalier est un jour confronté à la peur face à une chute traumatisante, une mauvaise expérience, etc. Voici quelques conseils pour se remettre en selle rapidement afin de vaincre la peur à cheval !
Identifier la raison de la peur à cheval
Les sources pouvant amener à un traumatisme sont multiples et peuvent surgir n’importe quand. Qu’il s’agisse d’un cavalier professionnel ou débutant, il est important d’identifier la peur. Généralement elle est tournée vers l’appréhension de la chute en équitation et de l’embarquement.
Les craintes peuvent s’accentuer si elles ne sont pas rapidement résolues. De plus, le dicton « tomber est permis, se relever est ordonné » résume l’importance de ne pas se laisser submerger par la peur due à une mauvaise expérience. Un autre problème provoqué par le trac lié à une chute est la perception du cheval. Notre monture est un animal particulièrement sensible et il sait ressentir les émotions de son cavalier. Si vous avez peur sur votre cheval, vos mains se crispent. Celles-ci sont reliées directement à la bouche de l’équidé, vous lui transmettez vos sensations et par conséquent, votre peur. Dans leur état naturel, les chevaux sont des proies vivant en troupeau. Un des membres a peur, alors tous les individus le suivent par instinct : la peur se communique naturellement chez eux.
C’est pourquoi l’équitation est un sport qui allie physique et mental : il est important d’avoir confiance en sa monture pour former un bon duo !
Les peurs que peut connaître le cavalier
Au-delà des peurs issues de la dangerosité des chutes ou de situations périlleuses, il existe les angoisses d’origine psychologiques. Celles-ci sont propre à l’humain : elles découlent du caractère du cavalier et de notre société. Les animaux ne connaissent pas cette angoisse car ils n’ont ni égo, ni fierté. Par exemple, ils n’ont pas peur de rater un parcours devant tout le monde en pleine compétition. Ces émotions arrivent à tout le monde et à tout moment, c’est pourquoi les professionnels apprennent à gérer le regard des autres et le stress avant un concours. N’importe quel cavalier a déjà connu la frustration d’oublier un obstacle. La mémoire peut jouer de mauvais tours et laisser place aux tensions : un cercle vicieux se met en place.
Surmonter sa peur à cheval
Dans un premier lieu, il est indispensable de mettre un mot sur ses craintes et par-dessus tout, les accepter. C’est une émotion humaine que tout le monde est en mesure de comprendre : il faut intégrer qu’il n’y a aucune honte à avoir. Être dans le déni pousse le cavalier contre ses émotions, mais la monture continue à les percevoir.
La première étape pour vaincre la peur revient à analyser la situation calmement. Puis, il est essentiel de se focaliser sur son origine. Prenons l’exemple d’une chute en équitation : le cavalier doit réfléchir à toutes les circonstances qui l’ont fait tomber. En soit, il est fondamental d’apprendre de ses erreurs. Si la chute a été provoquée par une mauvaise posture, un obstacle trop haut pour le cheval ou un manque d’élan, alors l’origine de la peur est identifiée et peut être évitée ! Il est capital de savoir tirer des conclusions positives.
Pour reprendre confiance, bien s’entourer est primordial. Le but principal pour vaincre sa peur est de miser sur la sécurité. Si vous êtes entourés de personnes qui réagissent violemment à la peur, se moquant ou minimisant le danger que vous percevez, vous ne pourrez pas « guérir » correctement.
Rester motivé
Afin de combattre la peur, il faut faire certains efforts. Il est donc possible de connaître certains coups de mou lors de cette étape. Pour rester motivé, gardez en tête votre passion pour le cheval. Pour cela, vous pouvez mettre sur papier tout ce que vous aimez dans la pratique de l’équitation : les sensations procurées, les bons souvenirs, etc. Sur le plan de développement personnel, ce travail peut aider à grandir. Combattre la peur pousse à mieux se connaître et à avoir confiance en soi. En effet, une fois vaincues, vos hantises disparaissent et laissent place à de la fierté et de la satisfaction.
En conclusion, avoir peur est une réaction naturelle et tout à faire normale. Il faut mettre son égo de côté, assumer et ne jamais laisser quiconque nous rabaisser dessus. Avec beaucoup de volonté, cette passion qui anime tous les cavaliers reste vive. Toutes les solutions permettant de se sentir en sécurité devant les situations anxiogènes sont à envisager. La peur est apprivoisée face aux cavaliers qui ne baissent pas les bras !