Le bien-être des animaux intéresse de plus en plus de personnes et les études à ce sujet sont nombreuses. Le cheval, souvent associé à la pratique de l’équitation, est au centre de ces études : le sport peut-il être associé au bien-être de nos montures préférées ?
Dans son environnement sauvage, le cheval est une proie, il est alors pacifique naturellement. Sa domestication a donc été facilitée par son caractère et une confiance s’est installée au fil du temps.
Le bien-être du cheval à travers la confiance
Afin d’avoir un cheval à l’écoute, la confiance est une des clés de la réussite. Pour y parvenir, il faut comprendre le comportement de ces équidés ainsi que leurs peurs et leurs habitudes. Le respect de leur instinct est primordial : se présenter à sa monture avant d’aller vers lui est également un comportement à adopter impérativement pour gagner sa confiance. Évidemment, si un cheval est séparé brusquement de ses congénères sans avoir une bonne relation avec les hommes, il ne pourra pas être heureux dans son nouvel environnement. Les choses doivent être progressives afin d’optimiser le bien-être de nos équidés préférés.
Par ailleurs, contrairement à nous, les chevaux vivent dans l’instant présent sans se préoccuper du futur : leur instinct est au cœur de leurs réactions.
C’est pourquoi, la relation entre un cheval et son cavalier est très importante pour effectuer un travail de qualité lors de la monte.
Le bien-être et l’apprentissage
Avoir un être vivant sur le dos ne fait pas partie de la nature de nos équidés préférés, l’équitation peut alors rapidement devenir une source de désagréments pour l’animal et il sait le faire comprendre ! Manque d’implication, fatigue, motivation à la baisse : tant de signes qui montrent que le cheval n’apprécie pas le travail.
Plusieurs facteurs mènent à ces réactions, en effet, certains animaux ont la bouche sensible et ne supportent pas le mors, d’autres ont un inconfort avec le poids du cavalier sur le dos, etc.
Quand un cheval semble mettre de la mauvaise volonté face aux demandes de son cavalier, il est possible qu’il souffre de troubles du comportement. C’est pourquoi le débourrage est une étape dans l’apprentissage du cheval à ne surtout pas prendre à la légère. Le travail doit être amené en douceur pour ne pas traumatiser l’animal en le brusquant et son bien-être se doit de rester au cœur du travail.
La discipline prend une place importante dans les troubles du comportement car ils se rencontrent souvent dans certaines d’entre elles. En effet, le dressage et le CSO demandent beaucoup d’entraînement et poussent parfois nos montures à dépenser énormément d’énergie.
Un juste milieu concernant le rythme de travail est alors à trouver pour que le cheval prenne plaisir à s’entraîner avec son cavalier.
L’éthologie est un bon moyen de travailler son animal tout en gardant en tête qu’il reste imprévisible et qu’il a des envies parfois changeantes. Si vous avez des doutes sur le bien-être ou la santé de votre animal, n’hésitez pas à faire appel à un vétérinaire et découvrez les offres d’Equidassur, pour soigner votre animal sans vous poser de questions sur les frais à avancer.