La Garde Républicaine est une subdivision de la gendarmerie nationale. Celle-ci se divise en plusieurs régiments : la cavalerie, l’infanterie et les formations musicales (dont fait partie l’orchestre de la garde républicaine et le Chœur de l’armée française).
Cette cavalerie fondée en 1254, sous le roi Louis IX, est un emblème national connu dans le monde entier.
Quel est le rôle du Garde républicain ?
Les cavaliers de la Garde républicaine ont deux missions principales.
Dans un premier temps, ils doivent assurer les missions tournant autour des chefs d’État et des personnalités relativement importantes, avec surtout, des missions de représentation de l’État. Dans un second temps, ils sont là pour assurer le maintien de l’ordre à travers plusieurs missions publiques. On les retrouve par exemple dans un match de football afin de gérer la foule : ils assurent la sécurité en général. Ou encore, ils sont sur le bassin d’Arcachon pour limiter les vols ou sur la Côte d’Azur quand il y a beaucoup de touristes à surveiller. Il est donc important avant tout d’être gendarme : c’est la base du métier.
Devenir membre de la Garde républicaine
Il faut tout d’abord passer par une école de gendarmerie avant de se spécialiser dans la cavalerie. Une fois cette demande effectuée, il peut y avoir plus ou moins d’attente en fonction des places qui se libèrent.
Au niveau de la taille, contrairement aux idées reçues, il n’est désormais plus obligatoire de faire 1m70.
Une fois la place obtenue, un cheval est attribué au gendarme, en général plutôt âgé, avec assez d’expérience pour permettre au garde d’apprendre le métier. Une fois le cheval attribué, le cavalier s’occupe du box et de tous les soins nécessaires au bien-être de l’animal. Évidemment, il s’agit d’un univers militaire, ainsi tous les bâtiments se doivent d’être beaux et propres, pas un seul brin de paille ne doit apparaître dans l’écurie. Pour exercer ce métier, l’univers militaire doit être apprécié et se soumettre aux ordres facilement n’est pas un problème.
Les chevaux de la Garde républicaine
Concernant nos équidés préférés, la Garde républicaine en possède un petit peu moins de 500. Deux pôles existent à Paris dans lesquels sont divisés les différents escadrons. En général, le Garde monte deux à trois chevaux par jour en fonction de ses missions.
Les critères d’un cheval de la Garde républicaine
Un cheval y rentre à l’âge de 4 ans en général. Ils sont choisis pour leur calme, leur docilité et leur mental d’acier. Le critère physique joue également un rôle important, en effet, sa taille doit être suffisamment grande pour que le Garde regarde la foule de haut.
Pour la majorité des animaux, ce sont les selle-français, car ils font partie du patrimoine. Au niveau de la robe, les chevaux bais, alezans et gris sont favorisés. Tout simplement parce que chaque robe répond à un critère particulier dans la Garde : alezan fait partie du premier escadron, bai du deuxième et bai brin du 3eme.
Il s’agit tout simplement de différents corps dans l’armée. La fanfare privilégie les chevaux gris, qui sont beaucoup plus porteurs en général puisqu’ils doivent garder un équipement plutôt lourd.
Ces chevaux vont être travaillés régulièrement pour passer diverses embûches qu’ils vont retrouver lors des missions. Ils doivent donc être habitués à monter des escaliers et sauter des obstacles en feu pour les désensibiliser au maximum.
La monte en bride
Les chevaux de la Garde sont montés en bride : cela fait partie du folklore de la tenue officielle de représentation. Ils ont besoin d’une action rapide et efficace au cas où un cheval dégénère en pleine intervention. De plus, le Garde républicain travaille en général avec une seule main donc nécessite une certaine rapidité.
Cependant, en écurie, ils sont travaillés en mors normal, adapté à chaque cheval. Sous cette bride sans muserolle, un licol est toujours présent pour attacher le cheval à n’importe quelle situation. Les cavaliers de la Garde savent gérer leurs actions car ce sont d’excellents cavaliers.
La retraite des chevaux de la Garde républicaine
Concernant la retraite de ces chevaux, avant, ils étaient envoyés à la boucherie ou aux laboratoires pour des tests sur les animaux. Mais aujourd’hui, trois possibilités s’offrent à eux : soit ils sont récupérés par le cavalier qui les a travaillé et éduqué, soit ils sont repris par un particulier, soit par une association qui s’occupe de leur trouver une famille et les mettre au pré. Une belle fin de vie leur est assurée dans tous les cas !
Si vous avez d’autres questions et souhaitez visiter la Garde républicaine à Paris, plusieurs portes ouvertes sont régulièrement organisées.