Comment faire face à la mort de son cheval ? Nos conseils

mort de son cheval

Tout cavalier propriétaire craint la mort de son cheval car, tout d’abord, c’est le deuil d’un animal proche, et en plus, les démarches à faire sont souvent source de questionnements.

Le vide et la tristesse s’installent, la douleur prend aux tripes et les formalités doivent être remplies. Qu’il décède d’une maladie comme la colique ou de vieillesse, vous devez faire des choix comme l’incinération ou l’équarrissage.

 

Comment réagir face à la mort de sa monture ?

 

Le cheval vit en moyenne entre 25 et 30 ans mais à l’arrivée des vieux jours, les maladies sont plus fréquentes et la mort est difficile à échapper. Une fois le constat du décès effectué, en fonction de votre assurance et des garanties complémentaires, vous pouvez obtenir un dédommagement. Si vous n’avez pas d’assurance, rendez-vous dans les offres d’Équidassur 

Il faut également savoir, que c’est absolument interdit d’enterrer un animal sur sa propriété, selon la législation française. Vous devez alors impérativement faire appel à des professionnels dès que vous savez que votre cheval n’est plus de ce monde.

 

mort de son cheval

Comment faire face à la mort de son cheval : quelles sont les mesures à prendre et comment s’occuper du corps de son animal ?

Si vous souhaitez pouvoir vous recueillir sur la dépouille de votre cheval au fond de votre jardin, il vous faut oublier cette idée tout de suite. A moins d’être un cavalier prestigieux comme Pierre Durand qui a pu enterrer Jappeloup sur sa propriété par dérogation, vous n’avez pas le droit.

 

L’article L226-2 du code rural précise la procédure concernant les restes d’animaux : par exemple, il est interdit d’enterrer des animaux de plus de 40 kg dans son jardin. Si un cheval vient de mourir, il n’y a que deux options : l’équarrissage et la crémation. Conformément à la loi, vous pouvez contacter une entreprise qui propose l’un de ces deux services dans un délai maximum de 48 heures. Vous êtes pressé par le temps ou préférez enterrer la carcasse de votre animal chez vous ? Attention, vous serez passible d’une amende de 3 750 €.

 

Il faut également garder en tête que la loi prévoit un délai de 48 heures maximum entre le moment où le cheval termine sa vie et l’instant où le propriétaire contact un service d’équarrissage ou de crémation. Dans le cas contraire, l’amende peut également vous tomber dessus.

 

Si vous décidez de vous tourner vers l’équarrissage, le corps du cheval est déposé directement dans un endroit dont c’est la spécialité.

Dans le cas de l’incinération, le corps de l’animal est conduit dans un crématorium animalier.

On vous demande alors si vous souhaitez lui offrir une incinération collective avec d’autres animaux de compagnie ou individuelle. Si vous choisissez l’incinération individuelle, il vous est possible de récupérer ses cendres.

Sachez que ces deux méthodes sont payantes.

 

Faire le deuil de son cheval

Au-delà de sa fonction d’animal de compagnie, le cheval, dont on dit qu’il est un des meilleurs amis de l’homme, est un animal auquel il faudra donner beaucoup d’attention et d’amour. Il doit également travailler souvent pour conserver son énergie et sa musculature : il a été utilisé comme outil de travail pendant des siècles afin d’aider les humains (chevaux de tête, chevaux de trait, chevaux de mine, etc.).

 

De plus, pendant longtemps, le cheval a été le seul moyen de déplacement. Ensuite, face à l’industrialisation et à la mécanisation de notre société, les principaux usages du cheval français tournent aujourd’hui autour de l’équitation de sport et de loisir.

 

Mais qu’il s’agisse de courses (trot, galop, endurance), de sports (courses, sauts, attelage) ou de loisirs (randonnée), les chevaux rejoignent les activités humaines qui demandent parfois une grande agilité et une résistance soutenue. La complicité instaurée au fil des années est désormais infaillible.

 

Afin de se remettre du décès de votre cheval préféré, n’ayez tout d’abord pas honte d’être triste car, souvent, un animal a sa place dans la famille. Pour guérir correctement de cette blessure, il est nécessaire d’extérioriser, de parler et de partager nos sentiments avec nos proches. Mais de temps en temps, face à la douleur que nous ressentons, l’incompréhension des autres nous jette dans un silence forcé.

 

Ce qu’il faut vous dire, c’est que les gens qui ne comprennent pas la relation entre le cheval et le cavalier ne comprendront pas votre chagrin. Ce qui compte, cependant, c’est ce que vous ressentez ! Ne laissez pas les autres dicter ce que vous devez avoir comme sentiment. Ils sont justes et peuvent être très douloureux. Mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul : des centaines de propriétaires d’animaux en ont fait l’expérience.

 

Enfin, sachez qu’il est important de se faire accompagner et d’être bien entouré pour traverser ce deuil. Gardez les bons moments en tête ainsi que tout le parcours que vous avez fait ensemble !