Qu’est-ce que la piroplasmose et quelle en est la cause ?
La piroplasmose chez le cheval est une pathologie transmise par un parasite (comme la maladie de Lyme) porteur d’un protozoaire. Cette maladie se développe à cause du paraplasme qui est un parasite intr
acellulaire ciblant les hématies ou érythrocytes (globules rouges). La majorité des équidés atteints par la piroplasmose ne manifestent pas de signes cliniques. Ce n’est pas une maladie transmissible à l’homme, bien que nous puissions quand même être touchés si une tique le décide. Les chevaux ne se contaminent pas entre eux, mais si l’insecte est infecté et qu’il change de cible, il peut toucher plusieurs équidés.
La piroplasmose est due à l’infection du cheval par deux protozoaires, Theileria equi et Babesia caballi, qui développent des maladies chez les équidés : la theilériose équine et la babésiose équine.
Les tiques sont des parasites se développant dans les sous-bois, les forêts et font partie de la famille arachnides acariens.
Cette pathologie est difficile à repérer car elle se manifeste lentement avec un affaiblissement général de l’animal. La tique transmet les protozoaires directement dans le sang, en mordant le cheval. Si la piroplasmose n’est pas soignée, il peut en mourir.
Les symptômes de la piroplasmose chez le cheval
La forme aiguë
Cette forme de piroplasmose chez le cheval est la plus répandue. Afin de la détecter, le cheval présente les symptômes suivants :
– Fièvre
– Affaiblissement
– Ictère (muqueuses blanches ou jaunes)
– Engorgement des membres
– Anorexie
– Dysfonctionnements au niveau des reins et du foie
– Anémie
– Œdèmes au niveau des membres.
Ces symptômes sont parfois reliés à d’autres problèmes tels que la tachycardie, une urine foncée et une transpiration abondante.
Si un poulain est touché par la forme suraiguë de piroplasmose (lors d’une transmission transplacentaire de la tique), la maladie se développe rapidement et entraîne la mort de l’animal.
La forme chronique
La forme chronique entraîne des symptômes similaires à la forme aigüe mais ceux-ci apparaissent progressivement et deviennent plus compliqués à repérer. La phase latente de la maladie est peu soupçonnable, il faut s’alarmer à partir d’une baisse de performances, un manque d’implication au travail ou une perte de poids.
Dans les deux cas de piroplasmose chez le cheval, il est important d’appeler un vétérinaire rapidement afin de le traiter car la mort est parfois brutale (moins de 48 heures), si l’infection est générale dans le sang.
Les traitements pour soigner la piroplasmose chez le cheval
Si l’animal présente les symptômes évoqués précédemment, il est primordial de faire appel au vétérinaire car sa survie est limitée à 48 heures maximum. Une fois son diagnostic établi à l’aide d’un frotti sanguin, le processus de guérison peut commencer. Il n’y a pas de traitement spécifique : des injections intramusculaires et des antidouleurs sont administrés à l’animal infecté. Une fois les soins pratiqués, les symptômes diminuent assez rapidement. Une fois guéri, le cheval garde reste généralement porteur de la maladie toute sa vie s’il est infecté par la theilériose, qui est la parasitémie la plus élevée.
Dans le cas d’une infection par le protozaire Babesia caballi, le système immunitaire du cheval l’évacue plus facilement : il ne reste que 1 à 4 ans dans le corps.
Les gestes pour prévenir la piroplasmose du cheval
La tique se propage surtout à l’automne et au printemps, il faut donc rester vigilent tout le long de cette période. De nombreux produits et antiparasitaires existent dans les commerces désormais, pour éviter que ces insectes ne contaminent nos équidés préférés.
Évidemment, si le cheval vit souvent en extérieur, comme au pré, il est important de l’examiner tous les jours pour vérifier qu’aucune tique ne s’est accroché (généralement localisés là où la peau de l’animal est fine). Il faut alors retirer le parasite rapidement à l’aide d’une pince spécifique avec une concentration maximale. Dans le cas contraire, la tête reste bloquée sous la peau et un kyste se forme). Une fois l’insecte extrait, il faut désinfecter la zone. En cas de problème, faites appel à un vétérinaire et découvrez nos offres pour éviter les frais des soins.
Afin d’éviter ce genre de désagrément, l’habitat du cheval se doit d’être propre, et régulièrement entretenu. Par exemple, débroussailler les herbes hautes, les haies, les tas de feuilles et tous les endroits où peuvent se cacher les parasites.