Une multitude de maladies existent chez les équidés : les tumeurs en font partie et parmi celles-ci, 20 % sont des sarcoïdes. En effet, elles apparaissent entre 2 et 6 ans chez le cheval et sont 90 % des tumeurs cutanées.
Cette pathologie tend à la récidive et présente une croissance locale infiltrative, c’est assez agressif mais la tumeur sarcoïde ne métastase pas. Pour la reconnaitre, il faut observer la peau de son cheval et voir comme des « verrues » sur son derme : si vous retrouvez ces symptomes, découvrez les offres d’Equidassur pour soigner votre animal sans vous poser de questions sur les frais à avancer.
Quelles sont les causes des sarcoïdes chez le cheval ?
La génétique est souvent pointée du doigt quant aux sarcoïdes car beaucoup de chevaux ont tous accumulés cette maladie dans une et même famille. De plus, il est possible qu’un virus soit à l’origine de la pathologie car de nombreuses études ont mis en évidence la présence du papillomavirus bovin.
Les sarcoïdes se développent à partir d’une petite plaie ouverte sur la peau, qui est ensuite mise en contact avec un insecte porteur du virus. Si l’animal est plus disposé génétiquement à attraper la maladie, le virus pénètre dans la peau et entraîne un développement anarchique des cellules locales : cela va alors former la tumeur cutanée.
Même si cette tumeur est majoritairement bénigne, elle est assez fréquente chez les équidés. En général, il est très important de faire le tour de son cheval régulièrement en inspectant son corps. Pour repérer les sarcoïdes, qui n’est ni douloureuse et particulièrement difficile à remarquer dans le comportement du cheval, il faut se focaliser majoritairement sur le ventre, les membres, l’encolure et la tête. Cela ressemble à une lésion circulaire sur la peau en fonction de la catégorie des sarcoïdes.
Enfin, si vous remarquez des sarcoïdes et que vous êtes certains, il ne faut surtout pas les tripoter et les gratter car elles ont tendance à grossir et saigner.
Les différents types de sarcoïdes
– Occultes ou Plats : la zone est légèrement croûteuse, sur la peau épaissie et très pigmentée. Peu de relief est présent et les sarcoïdes se repère autour des yeux, la bouche et l’intérieur des cuisses.
– Verruqueux : cette catégorie ressemble à une grosse verrue en forme de chou-fleur.
– Fibroblastiques : ce type de sarcoïde revient après une autre sarcoïde qui s’est développé. Cela ressemble à des boutons ronds et peuvent grossir jusqu’à 25 cm.
– Nodulaires : assez gros gonflement, très visible à l’œil nu, ce type de sarcoïdes est localisé sous la peau.
– Mixtes : il s’agit d’une étape rassemblant deux sarcoïdes intermédiaires.
– Malins : ce sont les plus dangereux et agressifs car ils s’infiltrent dans les vaisseaux lymphatiques. Même s’il reste rare, il apparaît spontanément et se retrouve surtout vers la mâchoire, le coude et la face interne des cuisses.
Prévenir la maladie
Tout d’abord, en fonction de la génétique des chevaux, les sarcoïdes peuvent être contagieux. Par exemple, si un premier animal du même troupeau est malade et est porteur du gène, et qu’un autre cheval l’est également et qu’il possède une petite plaie, alors un insecte peut transmettre le virus entre les deux équidés. Ce même insecte peut se poser sur un troisième cheval ayant une plaie, il ne lui transmet pas forcément la maladie s’il n’est pas porteur du gène.
Il n’y a donc pas forcément de réel moyen pour éviter la pathologie du cheval même si quelques conseils sont applicables pour éviter la transmission du Papillomavirus à un cheval sensiblement génétique.
Encore une fois, il est primordial de toujours inspecter le corps de son cheval et surtout de désinfecter rapidement les plaies qu’il peut avoir. Nos équidés préférés sont fragiles et se font souvent de petites plaies, même entre eux. Après avoir désinfecté les blessures, n’hésitez-pas à ajouter une crème cicatrisante ou une huile essentielle pour accélérer la guérison en y ajoutant un pansement pour éviter les bestioles curieuses.
En été, les mouches et les insectes sont très désagréables pour les chevaux (et pour les cavaliers !), pour les éviter et donc éloigner le papillomavirus, l’anti-mouche et les bonnets sont toujours efficaces afin de protéger la tête.
Le matériel de pansage est également à prendre en compte pour éviter la prolifération du virus. En effet, il convient d’utiliser des brosses différentes en fonction du cheval, ce qui n’est pas toujours respecté en club-équestre par exemple quand les cavaliers débutants n’ont pas encore leurs affaires.
Les traitements en cas de sarcoïdes
Aucun traitement n’éradique à 100 % la pathologie, mais de nombreuses techniques (chirurgicales ou autres) sont efficaces.
L’exérèse chirurgicale et le laser sont des techniques ayant des résultats qui varient énormément. Une cryothérapie est aussi envisageable pour venir à bout de ce virus une fois que l’exérèse est effectuée, en effet, les sarcoïdes sont coriaces, il faut donc régulièrement surveiller son cheval pour éviter des récidives malheureusement fréquentes.