Les bons réflexes lors du poulinage et la garantie poulains à naître

poulinage

Le poulinage est un moment particulier dans la vie d’un propriétaire de jument. En effet, lorsque cette dernière donne naissance à un poulain, des conditions doivent être réunies pour que tout se passe bien.

Malgré tout cela, ce n’est malheureusement pas toujours le cas et le poulain peut décéder lors de la mise à bas ou quelques jours après. Dans ce cas, même si cela ne comble pas la tristesse que vous pouvez avoir, une assurance peut vous permettre d’être remboursé des frais engagés.

Quels sont les bons réflexes lors du poulinage ?

Et qu’est-ce que la garantie poulain à naître ?


Les bons réflexes lors du poulinage

Le poulinage est un processus assez complexe qui ne peut être prédit. En effet, quelques jours avant de mettre bas, les hormones de la jument changent afin de lui signifier qu’elle va pouliner. Le poulain se prépare à sortir et ses organes se modifient déjà pour être prêt à se nourrir notamment. Votre jument a aussi un comportement différent, avec des petits signes de nervosités (elle se couche puis se relève plus souvent que d’habitude, etc.).

Tout d’abord, sachez que le poulinage se produit bien souvent la nuit, les juments apprécient le calme de la nuit. Lorsque vous approchez du terme de la gestation, il est préférable que votre jument soit sous surveillance 24h sur 24.

Lorsque le poulinage commence, pensez surtout à être discret, à être seulement un observateur. En effet, votre intervention n’est nécessaire qu’en cas de problème, votre jument gère tout le reste.

Pensez à prévoir du matériel en cas d’une intervention nécessaire, si le poulain est coincé, s’il s’étrangle, etc. Ainsi, des ciseaux chirurgicaux, une pince à clamper, du lubrifiant ou de quoi désinfecter peuvent être nécessaire. Il est important que tout votre matériel soit bien stérilisé.

Enfin, pensez à bien préparer le lieu de poulinage de votre jument. Il faut qu’elle ait de l’eau à sa disposition, un sol confortable pour s’allonger et propre surtout et de quoi se restaurer.


Dans quels cas faut-il intervenir lors du poulinage ?

Vous pouvez intervenir pour aider votre jument si le poulain est coincé par exemple. Bien évidemment, l’intervention d’un vétérinaire est indispensable mais en faisant bouger votre jument, cela peut aider le poulain, encore à l’intérieur, à se positionner correctement pour sortir.

Si la poche des eaux ne s’est pas percée toute seule, vous pouvez aussi intervenir en la rompant, afin que le poulain ne se noie pas dans la poche du liquide amniotique.

Une fois le poulain né, vérifiez le placenta (ce dernier doit être obligatoirement expulsé après la naissance). Si son aspect vous semble irrégulier dans la texture ou la couleur, si un morceau vous semble manquant, contactez votre vétérinaire le plus vite possible.

Pour tout autre geste médical, mieux faut faire appel à un vétérinaire spécialisé dans les chevaux. Il en va de la santé et de la vie de votre jument et de votre poulain. Également, si vous n’êtes pas sûr(e) de vous, n’hésitez pas à demander l’accompagnement d’un professionnel.

bons reflexes poulinage


L’intérêt d’avoir une garantie « poulains à naître »

Comme nous le disions en introduction, malheureusement toutes les naissances ne se passent pas bien et certains poulains décèdent dans les 48 heures ou naissent mort-nés.

Si vous êtes un éleveur ou si vous êtes un cavalier qui a investi dans la saillie de votre jument, nous vous conseillons très vivement de prendre la garantie « poulains à naître ».

Voici le descriptif des garanties « poulain à naître » chez Equidassur :

Cette assurance garantit le préjudice financier (à savoir le coût de saillie augmentée des frais techniques) subi par un éleveur ou l’utilisateur d’une jument gestante qui a fait l’objet d’un certificat vétérinaire de gestation établi entre le 15 Septembre et le 1er octobre suivant la date de saillie.

Le préjudice est couvert dans les cas suivants :

  • La perte ou le décès intra-utéro de l’embryon
  • L’avortement de la jument survenant postérieurement au certificat de gestation
  • Le décès de la jument gestante (l’indemnisation de la perte de cette dernière n’étant pas prise en
  • charge).
  • La mise bas d’un poulain mort-né (y compris dans le cas où ce poulinage serait provoqué délibérément par le vétérinaire dans un but thérapeutique)
  • Le décès du poulain mis bas dans ses 48 premières heures de vie.

Le préjudice est également pris en compte suite à foudre, incendie, coliques, empoisonnement, et catastrophes naturelles.