Leur sommeil se réparti en 3 phases et se divise en petites périodes tout le long de la journée. Pendant la nuit, ils restent éveillés environ 5 heures et dorment durant les 4 heures restantes, en sommeil lent ou paradoxal.
Au cours de la journée entière, ils ne dorment guère plus de 2 petites heures.
Le repos est fondamental pour les chevaux car il joue un grand rôle dans leur stratégie de survie, notamment au cours de l’hiver. Leur organisme consomme énormément d’énergie pour maintenir une température corporelle constante, prolongeant par conséquent les moments d’inactivité : ils économisent ainsi de l’énergie tout l’hiver.
Les chevaux se reposent donc de différentes manières : certaines propres à leur espèce et d’autres similaire à celles utilisées par d’autres animaux.
Les phases principales de sommeil chez le cheval
Trois phases existent : la phase d’endormissement et de somnolence, la phase de sommeil lent et phase de sommeil paradoxal ou profond.
Le phase de sommeil profond est plus facilement observable chez les chevaux vivant en liberté. En effet dès lors qu’ils se sentent en confiance, grâce à des bruits familiers par exemple, ils relâchent tous leurs muscles. Chaque phase de sommeil est déterminée par l’environnement du cheval, notamment le climat, l’état du terrain ou encore la richesse du pâturage.
Si les périodes de repos et de sommeil d’un cheval se font trop rare, cela signifie sans doute qu’il n’est pas à l’aise dans son environnement et qu’il manque de calme. Ce besoin de repos a évidemment une influence sur son rendement sportif.
La mélatonine est l’hormone du sommeil, elle est produite par la glande pinéale qu’on trouve en grande quantité dans le plasma sanguin, en particulier la nuit.
Qu’est ce qui influe la qualité du sommeil du cheval ?
En effet, la concentration de mélatonine dans le sang dépend du temps d’exposition à la lumière naturelle, en outre, cette hormone est également responsable des variations saisonnières de la reproduction des chevaux. La quantité d’heure de lumière stimule la production de sérotonine qui sert de neurotransmetteur à la mélatonine.
La fréquence des phases de repos et de sommeil du cheval au cours d’une journée dépend donc grandement de son exposition à la lumière. Quoi qu’il en soit les phases ne représentent pas plus de 20 % en moyenne de l’emploi du temps journalier du cheval.
Un cheval soumis dans le cadre d’une discipline sportive aura besoin de périodes de repos plus longues. Lorsqu’un cheval est attaché dans une écurie avec une corde trop courte, on l’empêche également de se reposer (même en somnolant). Il en est de même lors des longs voyages au cours desquels ils sont attachés à un camion.
Dans ces cas-là, il est conseillé de faire des pauses régulières et assez longues pour permettre aux chevaux de se détendre.
Même l’alimentation peut influer sur les tailles et la durée du sommeil du cheval. Par exemple, si l’avoine est remplacée par du foin, il aura tendance à dormir davantage. De plus, les chevaux au pré qui ne disposent pas de supplément sous forme de céréale, dorment généralement plus que leurs cousins qui vivent au box et reçoivent une ration normale.
Enfin, l’âge du cheval conditionne aussi la durée et la fréquence de son sommeil : les chevaux plus âgés demandent plus de repos. Cependant, il s’agit surtout dans ce cas-là, d’un sommeil léger ou lent.
Les particularités liées à son instinct sauvage
Étant un animal de proie, le cheval dort le plus clair de son temps debout. Grâce à sa morphologie, il bloque une articulation et se retrouve alors sur trois appuis constants. C’est très pratique pour les équidés car cela leur permet de pouvoir facilement s’enfuir si un prédateur d’approche du troupeau. Il relâche donc ses muscles et repose son corps. Le cheval va se coucher en moyenne 45 min par jour s’il se sent très en sécurité. Quand il se couche, il passe alors en sommeil paradoxal et repose son esprit, ce qui favorise les phases d’apprentissage, la concentration et les performances physique. Et oui, le cheval rêve pendant le sommeil profond. On peut alors observer à ce moment-là, un relâchement total de notre monture.
Dans la nature, nos équidés préférés ont besoin d’être en groupe pour dormir. En effet, plusieurs tours de garde sont organisés dans les troupeaux tout le long de la nuit. C’est pourquoi, jamais plus de la moitié des chevaux se couche en même temps. En revanche, les chevaux dominants peuvent s’allonger plus longtemps que les autres, ce qui n’est pas très équitable. Aujourd’hui, malgré la domestication de nos montures adorées, ces comportements restent présents au pré comme au box. Ainsi, même au box, veuillez à ne pas trop isoler votre cheval pour qu’il puisse voir ses congénères et se sentir en sécurité pour bien dormir.