L’équitation fait partie des sports les plus dangereux, après le deltaplane et les disciplines automobiles, il est donc primordial de bien se protéger. Les conséquences d’une chute graves peuvent aller très loin et il est important de ne pas prendre à la légère sa sécurité à cheval. L’équipement de protection du cavalier est également à renouveler après chaque impact pouvant diminuer son efficacité.
La bombe, élément indispensable pour la protection du cavalier
Le casque de protection, plus communément appelé « bombe » remonte à de nombreuses années : les vikings portaient déjà des protections sur la tête. Au Moyen-Âge, les premières personnes à porter une protection sur la tête appellent ça un bonoin (du latin bonnae, qui signifie projectile).
C’est à la fin du XVIIIᵉ siècle que se développe cet équipement, car les jockeys anglais pratiquaient la course en pur-sang.
Puis, les centres équestres ont imposé le port du casque comme étant obligatoire afin d’éviter tout risque élevé en cas de chute.
Aujourd’hui, la bombe sauve la vie à de beaucoup de cavaliers parce qu’un choc au niveau du crâne est vite grave, voir fatal. En cas de chutes répétées, la bombe est à changer tous les 5 ans : la forme extérieure peut paraître intact, mais les multiples chocs déforment l’intérieur et amoindrissent alors le niveau de protection.
Le port du casque de protection est désormais réglementé et obligatoire et de nombreuses certifications permettent de contrôler leur efficacité. Divers tests sont effectués pour optimiser la sécurité de l’équipement et aujourd’hui, une technologie performante permet d’obtenir des résultats impressionnants. Pour que le casque protège parfaitement le cavalier, la coque doit être assez épaisse pour éviter qu’un objet touche la tête, le protège-nuque doit être présent et la visière assez souple.
Le protège dos et le gilet de protection
Cet équipement pour la protection du cavalier n’est pas obligatoire pour toutes les disciplines équestres. En effet, il est assez rare de voir un cavalier de dressage porter un gilet de protection, alors qu’en cross, c’est tout l’inverse ! Le gilet amorti les chocs, ce qui n’est pas négligeable quand la discipline implique de la vitesse et des obstacles aussi gros qu’un tronc d’arbre.
Tout comme le casque, le gilet de protection est plus ou moins adaptable à la morphologie du cavalier et les prix varient énormément en fonction du modèle. Par exemple, la protection gonflable, très adapté à la pratique CSO et du CCE, protège la nuque, le thorax et le dos. Il fonctionne comme un airbag de voiture : équipé de chambres à air gonflables, ce gilet offre une légèreté ainsi qu’une liberté de mouvement moins présente sur le protège-dos classique. Niveau budget, il faut compter environ 500 €. Il peut se porter en dessous ou dessus de la veste en fonction du modèle.
Il existe trois niveaux de protection pour les gilets :
– Niveau 1 : généralement utilisé par les jockeys professionnels, léger et peu visible, il protège le cavalier de façon partielle.
– Niveau 2 : utilisé pour une pratique à risque intermédiaire, il s’agit du gilet apportant un minimum de sécurité pour les activités de loisir. Le protège-dos est considéré comme une protection de niveau 2.
– Niveau 3 : protection maximale pour l’équitation de loisir et la compétition. Ce niveau de protection est exigé en concours complet d’équitation en compétition.
Les bottes ou boots
Si vous voyez rarement un cavalier monter en basket, ce n’est pas pour rien ! En effet, les bottes et mini-chaps font également partie de l’équipement de protection du cavalier, car ils permettent d’atténuer les frottements des jambes contre la selle. Les mollets sont par ailleurs en contact perpétuel avec les étrivières et la peau se retrouverait constamment pincée sans la présence de bottes ou chaps.
Concernant les prix, les bottes en cuir sont généralement plus chères, surtout si elles sont de très bonne qualité. En général, les cavaliers s’entraînent en boots et mini-chaps et gardent les bottes, beaucoup plus sophistiqué, pour les compétitions. En centre équestre, les boots sont plus pratiques, car panser son cheval avec des bottes en cuir s’avère rapidement désagréable à cause du manque de mobilité de la cheville.